School Days, pour le meilleur et pour le pire

Publié le par Jacut


 

School Days est une série romance/harem/drame sortie il y a un an quasiment jour pour jour durant l’été 2007, dotée de 12 épisodes et produite par le studio TNK (Kannazuki no Miko, Strawberry Eggs…). La série est réalisée par Keitaro Motonaga, qui, s’il n’est pas très connu, est un vétéran de l’animation qui a déjà œuvré sur Getbackers ou encore To Heart - Remember My Memories en tant que directeur, et en tant que storyboarder/episode director sur l’un des meilleurs animes de tous les temps, Legend Of The Galactic Heroes. Le scénariste Makoto Uezu a entre autre travaillé sur des séries dirigées par Motonoga (Amaenaideyo !, Yumeria…) mais aussi sur sola et Utawarerumono, ce qui n’est pas anodin.

 

Tiré d’un dating sim d’0verflow entièrement composé de scènes animées (de très bonne qualité d’ailleurs, certains passages de l’anime sont quasiment tirés de l’eroge) ce titre est principalement connu pour son côté psychologique et déroutant et ses quelques fins atroces. School Days a défrayé la chronique l’année dernière après la non-diffusion du dernier épisode de l’anime à cause d’un fait divers sordide (une jeune japonaise a assassiné son père à la hache quelques jours avant la diffusion de cet épisode à la télévision japonaise…), puis la semaine suivante après la diffusion de l’épisode en question, tragique et violent à souhait où des faits presque similaires sont relatés de façon très crue.

 

L’histoire de cet anime est pourtant relativement simple et part comme n’importe quel anime de romance/harem, avec un personnage principal masculin, Makoto, qui tombe amoureux d’une jeune fille aux formes avantageuses qu’il rencontre chaque jour dans le train nommée Kotonoha. Il finit par la prendre secrètement en photo sur son téléphone portable car la croyance populaire veut que tout étudiant de ce lycée capturant l’image de la personne qu’il aime et la gardant sur son portable une semaine finisse par sortir avec lui. Intervient alors l’énergique Sekai, une camarade de classe de Makoto, qui va arranger leur rencontre et les aider dans leur relation naissante. Kotonoha et Makoto commencent alors une relation amoureuse avec l’entremise de l’étrange Sekai. Mais le soir du premier rendez-vous entre les deux tourtereaux, après le départ de première, et alors que Makoto lui propose de la remercier pour avoir arrangé leur rencontre, Sekai choisit de l’embrasser langoureusement, ce qui ne manquera pas de mettre le doute dans l’esprit du pauvre garçon, et de l’attirer dans un engrenage infernal.

 

Les bases de la tragédie sont posées, et l’anime commence alors à sortir de l’ordinaire en se transformant en gigantesque foutoir émotionnel (tout comme les sentiments du héros principal, qui sombre peu à peu dans les méandres du plaisir charnel alors qu’il n’est absolument pas préparé à ça) et d’histoires qui s’entrechoquent. Sur ce point, le scénario peut paraître un poil anarchique, mais comme on le verra plus tard, il est en réalité parfaitement soupesé et surtout fantastiquement bien mis en scène, avec son lot de zones d’ombres et de mystères, tout comme de rebondissements, souvent sans concession pour ses personnages.

 


 

Venons-en donc aux personnages qui forment, comme dans tout bon harem qui se respecte, la pierre angulaire de la série. Le héros, Makoto n’évoluera pas d’un poil tout au long de la série et n’aura de cesse de faire des choix désastreux pour lui et pour toutes les filles qui l’entourent comme si il était complètement incapable de gérer sa vie de tous les jours à mesure que son égocentrisme, sa lâcheté et ses passions se déchaînent. Les filles qui l’entourent se retrouveront elles aussi toutes à un moment attirées par lui et auront leur rôle à jouer dans l’évolution de l’histoire (comme dans tous les autres animes du style finalement, sauf qu’ici l’évolution du scénario est logique et prend vraiment en compte les émotions des personnages féminins, contrairement à Makoto…). J’avoue que j’ai toujours eu du mal à comprendre les animes où, comme dans Kanon (qui me semble être l’un des exemples les plus frappants dans ce cas précis), le héros sort avec toutes des filles de la série et arrive encore à trouver le courage de dire à l’héroïne principale qu’il est amoureux d’elle à la fin, et celle-ci, qui a tout vu depuis le début, ne semble absolument pas choquée le moins du monde et accepte ses avances avec plaisir… Et bien ici, c’est la même chose qui se passe, sauf que les filles n’oublient rien du comportement abominable de Makoto et lui font payer d’une manière ou d’une autre. C’est le premier point qui rend School Days si attrayant et différent de l’anime de harem classique.

 

Comme vous l’avez peut-être déjà compris, School Days est avant tout un anime doté d’un réalisme assez incroyable et de personnages tout ce qu’il y a de plus basiques (presque trop par moments, on croirait retrouver chez Makoto et ses copines des adolescents français lambda), mais qui s’épaississent au fur et à mesure de l’intrigue et surtout lorsque le scénario devient de plus en plus anarchique (ou du moins c’est ce que l’on peut penser) et les relations entre les personnages sombrent lentement dans le cauchemar absolu à partir de l’épisode 6.

 

School Days peut donc être pris au premier degré, il doit même être pris au premier degré dans un premier temps. Dans cette phase, on peut donc ressentir pleinement les relations entre les personnages et leur développement, tout en souhaitant la fin de l’immonde (anti-) héros Makoto, qui paraît inéluctable et salvatrice. Si l’on se base uniquement sur cette vision, l’anime devient un très bonne série de romance classique (épisode 1 à 5) tournant rapidement en harem des plus réalistes (épisode 6 à 9), puis au drame psychologique (épisodes 10 et 11) avant de finir en thriller horrifique dans le dernier épisode avec sa fin sulfureuse si décriée.

 

Pourtant, pour apprécier toute la portée du titre, on ne devrait pas se baser sur cette vision primaire et finalement assez limitée et bien voir les messages que les auteurs essaient de nous faire passer. Outre la réflexion assez basique sur l’amour et le sexe, l’amitié et la trahison, School Days est bien une grande tragédie Shakespearienne (je parle ici des Othello/Macbeth/Hamlet) qui se fait le reflet de la société japonaise contemporaine et de l’industrie de l’entertainment de ce pays (jeux vidéos, animes, mangas etc…) et la critique durement, en particulier ses clichés, son fonctionnement (marketing, distribution etc…) impitoyable, ses fans toujours plus exigeants et intransigeants… Les auteurs de l'anime offrent finalement à leurs spectateur un aperçu de ce que leur petit monde serait si ils pouvaient assouvir tous leurs fantasmes... Ca laisse à réflechir.

 

Le cast est très réduit pour un anime de ce type avec seulement deux personnages masculins et tout au plus huit filles apparaissent dans l’anime et quasiment aucun figurant ne vient perturber ce petit groupe ni égayer l’atmosphère monstrueusement pesante instaurée par l’anime (qui ressemble presque à du Kiyoshi Kurosawa par moments) et renforce l’impression que les personnages n’ont aucune solution et aucune alternative à ce qui leur arrive. Et c’est finalement une des grandes limitations du genre même de l’eroge qui est ici mis en cause par Overflow, sorte d’autocritique pointue et bien sentie dans un secteur vide de tout renouvellement où les clichés sont légions (la vie lycéenne et les différents background : cafétéria, classe et toit de l’école sont là pour en témoigner !) et les innovations, rares.

 


 

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas regarder la culture visuelle japonaise de la même façon après avoir vu ce bijou qu’est School Days, avec son incroyable intensité psychologique et sa justesse infinie dans le traitement de l’intrigue et des personnages, ainsi que des thèmes qu’il aborde. Ainsi, la fin de l’anime n’est plus simplement un retournement de situation ahurissant mais juste un enchaînement logique et somme toute parfait compte tenu de ma mise en place de l’histoire.

 

School Days, c’est aussi des thèmes magistralement bien traités comme celui de l’éloignement inhérent à l’utilisation du téléphone portable - thème cher à deux génies de l’animation japonaise d’ailleurs : Satoshi Kon et Makoto Shinkai… - et son impersonnalité qui entraîne la couardise et l’abandon de toute forme de responsabilité (pas étonnant que j’ai toujours eu une sainte horreur du téléphone !). Les faits importants sont souvent vécus par texto interposé alors que les relations en face à face paraissent vides de sens dans cet anime, et le blocage du répertoire signifie l’oubli progressif et la mort des personnages.

 

Dans ce cadre, l’assassinat de Makoto est particulièrement frappant puisque bien qu’étant dans la même pièce, Sekai choisit de faire ses adieux à celui qu’elle aime par téléphone interposé plutôt que de lui dire à haute voix, avant de le poignarder sauvagement… Elle ne lui parle d’ailleurs qu'une seule fois durant cette scène, et ne lui révèle ses sentiments que lorsque qu’elle l’a déjà transpercé de toutes parts, comme si l’acte de vengeance passait avant la réconciliation orale.

 


 

Un autre thème abordé par School Days est l’incompréhension entre les personnages, qui semble pour les auteurs de l’anime totalement inné chez l’être humain (thème très Shakespearien s’il en est). Makoto ne comprend aucun autre personnage que lui-même, et ça ne lui pose pas plus de problème que ça d’ailleurs. Tout ce qui est dans son intérêt lui profite et toute petite contrariété l’irrite. Il préfère donc éviter d’avoir à prendre ses responsabilités et de faire face aux problèmes en cherchant toujours la solution de facilité, ce qui, couplé au plaisir charnel et à ses envies grandissantes et irrépressibles, le conduira à son destin funeste. Et les filles de l’anime (sans parler de Taisuke avec Kotonoha…) sont tout aussi désespérées et adulent une image de l’homme parfait représenté par Makoto, qu’il ne sera bien entendu jamais (loin de là), puisqu’il ne leur accordera jamais une autre importance que sexuelle.

 

Les méfaits de l’assouvissement de la passion sont d’ailleurs traités comme dans une grande tragédie antique grecque (d’où le parallèle évident avec les dernières tragédies Shakespeariennes), synonymes d’achèvement dans tous les sens du terme… Lorsque l’homme a trouvé sa passion, il ne reste plus dans la tragédie qu’à la purger pour dépasser sa simple condition primaire et devenir un homme véritable. Makoto est l’incarnation du héros tragique qui n’arrivera jamais à dépasser ses passions et sera rattrapé par elles au point de mourir d’abord socialement dans l’épisode 11 puis physiquement un épisode plus tard (à la façon d’un Macbeth même si on ne parle pas ici de la passion du pouvoir mais du sexe).

 

Ce parallèle avec les tragédies théâtrales est repris vers la fin de l’anime avec l’apparition des personnages masqués, sortes de chœur grec symbolisant la conscience des personnages dans lequel les camps antagonistes s’affrontent, et au moment du choix, le personnage de School Days choisira systématiquement le mauvais, comme si la fatalité était inéluctable et logique chez l’être humain (voir les cours que suivent Sekai et Makoto en background d’ailleurs, dans lesquels on aborde la nature maléfique de l’homme etc…), tout comme dans une tragédie. C’est une force pesante que celle du Destin qui va écraser tous les protagonistes avant de les détruire en même temps que les styles du harem et de la comédie romantique par la même occasion.

 

Mais School Days n’est aussi peut-être simplement qu’une belle réflexion sur la jeunesse japonaise actuelle (occidentalisée, adepte de nouvelles technologies, emprunte de culture manga, superficielle, moutonnière…) et les changements fondamentaux qu’elle a subie par rapport aux générations précédentes encore très traditionnelles et quasiment… pures (et oui on retrouve le thème du sexe ici qui est vu comme un vecteur de démystification et de souillage). Et dans cette interprétation du titre, School Days est rigoureusement parfait dans la violence de ses sentiments, la complexité des relations entre ses jeunes personnages et la dépiction (hum c’est de l’anglais ça non ?) crue et directe de la vie lycéenne de tous les jours.

 

D’ailleurs le parti-pris des auteurs de l’anime de ne faire apparaître dans leur série que les mauvaises fins de l’eroge est très bien vu puisque le titre n’en devient que plus complexe et plus puissant. Les personnages ne méritent d’ailleurs pas un meilleur traitement ni une conclusion heureuse, et cela permet au studio TNK d’introduire des thématiques fortes qui ne seraient probablement pas bien passées dans un anime de harem classique avec happy end.

 

On a souvent comparé School Days à Higurashi pour leur grande violence psychologique, leurs retournements de situation inattendus et la similarité de leurs styles. Pourtant, si les deux titres se ressemblent énormément en surface, dans le fond, le message délivré et la façon d’y arriver sont diamétralement opposés. Et finalement, les deux œuvres les plus choquantes en matière d’anime de ces deux dernières années (et deux des meilleures qui plus est) sont bien différentes au point de n’avoir finalement rien en commun pour le spectateur averti.

 

Autant Higurashi possède un scénario millimétré où rien n’est laissé au hasard et des thématiques qui le font transcender les styles qu’il utilise (brillamment d’ailleurs), School Days détruit les barrières du harem et de l’anime de romance en les rendant superflus et vulgaires, il casse littéralement ces style de l’intérieur en les empruntant et en les ridiculisant. Mais là où la série fait très fort, c’est qu’elle parodie le plus sérieusement du monde le fan service, le harem et la comédie romantique sans excès de facilité, et prend les problèmes de manière frontale et en cherchant à tout prix des issues de secours qui n’arriveront finalement jamais. A tel point que l’on a du mal à trouver une quelconque crédibilité à ces différents styles abordés dans ce chef d’œuvre (je sais, il y en avait déjà assez peu à la base).

 

Il y a déjà de très bons articles traitant de ce titre (en tête l’article de Sonocle Ujedex sur l’editotaku : http://ratonlaveur.free.fr/editotaku/index.php?itemid=1408) mais si j’ai ajouté une pierre à l’édifice, c’est simplement pour attirer votre attention sur le fait que cet anime est largement incompris et sous-estimé et derrière des abords d’anime « facile », peut procurer de grandes réflexions si l’on fait abstraction du premier degré de lecture (qui plus est excellent), et ne laisse absolument rien au hasard tout en étant une véritable bombe à retardement pour le spectateur. C’est bien simple, si vous ne vous remettez pas un tant soit peu en question et si l’anime ne vous fait pas réfléchir sur la véritable nature des relations humaines, vous pouvez vous dire que vous avez raté la majorité de l’intrigue et du message des auteurs. Et puis rien que pour comprendre le sens de la réplique « Nice boat », si connue sur le net, vous vous devez de suivre cette série jusqu’au bout !

 


 

En bref, School Days est un anime incroyablement riche et profond qu’il ne faut rater sous aucun prétexte et qui ne peut de toutes façons pas laisser insensible (à part si vous passez à côté des vrais tenants et aboutissants de l’histoire). Entre haine et amour pour le titre, faites votre choix, le mien est fait depuis longtemps.

 

Notation : 9,5/10

 

Publié dans Série Achevée

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K
Il ne faut pas oublier de préciser que le parti pris du créateur de l'anime est de traiter ce dernier de la même manière que son support d'origine : à savoir un jeu de simulation. De ce fait, tout comme le jeu, les filles sont très niaises et le type arrive aisément à ses fins sans se sentir responsable tout du long. Malheureusement, c'est ce qui fera aussi son défaut. On ne traite pas de la même manière le scenario sur jeu et dans un anime..et au final cela décrédibilise un peu le réalisme de l'histoire (l'amour rend aveugle, d'accord, mais pas à ce point)<br /> Après oui c'est un sacré pied de nez aux animes du genre 'les harems", concluant brillamment l'histoire. (eh non les garçons, coucher avec toutes les nanas ne vous permettra pas QUAND MEME de revenir à la première sans problème) mais l'anime comporte tout de même des défauts. Alors oui le message est intelligent de la part de l'auteur, mais j'ai vu des animes traiter de sujets avec plus de brio et de finesse.
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S
Je sais que j'arrive très longtemps après la guerre, mais je tenais à laisser un commentaire quand même, ayant sûrement dut louper ton article et celui de FFenril à l'époque.Je tenais à te remercier pour ton compliment et aussi pour te féliciter pour l'effort que tu as fournis pour cette critique, très détaillé et bien écrite pour un anime qui à la base ne payait pas de mine.Personellement, je dois admettre que School Days m'a quand même fait beaucoup souffrir et que par moment, ça en devenait intolerable de bêtise et de méchanceté, sans parler qu'il n'est techniquement pas aussi attrayant et réalisé que certaines séries "romantiques" qui sont sortit peu de temps avant ou après (comme Rumbling Heart par exemple, qui lui aussi est déchirant au passage). Et je ne suis pas certains du réalisme des personnages. j'ai plus l'impression qu'ils sont des sortes d'archetypes (voir même de stereotypes) de personnage d'anime pervertis et détourné en direction d'un but: nous amené à nous méfier de la puissance de nos propres sentiments et nous indigner du spectacle qu'est la dégradation de l'amour, que nous montre cet anime. Car les caricatures, même les plus exagérées, mettent toujours en évidence une certaine vérité, et il est vrai que filles et garçons peuvent être tout aussi desesperant et mauvais dans des sitautions sembable. Mais on a bien des films comme Funny game qui sont distributeurs de frustrations automatqiues mais qui semble savoir ce qu'ils font et qui sont brilliement mis en scène et qui invite son spectateur à ce posé des questions.Pour ma part, je dois admettre qu'un film frustrant n'est pas un mauvais pour autant, si ce sentiment était voulu et bien amené dans le réçit, avec des thématiques intéressantes. School days m'a fait poser des questions, m'a même révolté à un moment, m'a sappé une soirée, mais il m'a fait sentir vivant et m'a fait vibrer. Et puis il y avait matière à discuter, mais je vais pas paraphraser nos articles ^^J'estime que School days mérite d'être vu au moins une fois par les fans d'anime. Peut-être une deuxième par contre :p mais il reste très interessant dans le contexte des anime du même genre, et il faut dire qu'on ne voit pas tout les jours dans histoire aussi désastreuse à l'échelle d'amourette de lycée.Je sais pas si tu compte écrire sur son blog dans le futur, mais si jamais tu publie eventuellement un  nouvel article, sois sûr que le lirais. C'était un bon texte, j'espère en lire d'autre et je souhaite donc bonne continuation. :)
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J
<br /> <br /> Merci pour le commentaire et merci aussi pour m'avoir donné envie de voir cet anime parce que vu toutes les mauvaises critiques que j'avais lu dessus, si tu n'avais pas publié ton excellent<br /> article sur l'Editotaku, Dieu sait si j'aurais jamais vu School Days un jour :)<br /> <br /> Pour un éventuel retour au blogging, j'y pense, j'ai même parfois l'envie de le faire (juste parfois hien ;)), mais je n'ai pas du tout le temps ni la volonté suffisante, donc pour l'instant, ce<br /> petit bout de blog reste invariablement à l'abandon !<br /> <br /> <br /> <br />